Damas accueille favorablement l’accord obtenu entre les deux présidents russe et turc à Sotchi en faveur de la création d’une zone démilitarisée à Idlib.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé, mardi 18 septembre, que Damas accueillait favorablement l’accord obtenu entre les deux présidents russe et turc à Sotchi au sujet d’Idlib.
La diplomatie syrienne a annoncé que l’accord était le résultat des consultations effectuées avant la rencontre de Sotchi entre les gouvernements syrien et russe.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés lundi 17 septembre à Sotchi, où ils ont discuté de la situation dans la province syrienne d’Idlib, dernière enclave encore occupée par les terroristes. Ils se sont mis d’accord sur la création d’une zone démilitarisée pour séparer les forces gouvernementales et les terroristes. Cette zone tampon sera mise en place mi-octobre et les terroristes y compris ceux du Front al-Nosra, en seront exclus et devront quitter la région.
Syrie : un accord pour créer une zone démilitarisée à Idlibhttps://t.co/HeB8Rui9Mo pic.twitter.com/rHdIWdUDNt
— Press TV Français (@PresstvFr) September 17, 2018
Une source au sein du ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que "Damas accueillait favorablement tout plan qui sauvera la vie des civils" et qui "aiderait le rétablissement de la sécurité dans les zones occupées par les terroristes".
La diplomatie syrienne a bien souligné que Damas continuerait à lutter contre le terrorisme jusqu’à la libération totale et définitive du tout le territoire syrien, via des opérations militaires ou des accords de compromis locaux.
L'Iran a également apporté son soutien à la création de la zone démilitarisée qui répond entièrement à l’appel du président iranien Hassan Rohani. Lors du sommet de Téhéran tenu vendredi le 7 septembre, Le président iranien avait demandé à ses homologues turc et russe de créer un corridor humanitaire pour sauver les civils et réduire au maximum le nombre de pertes en vie humaine. La proposition inclue dans la déclaration finale avait été signée par les présidents russe et turc.